Comprendre les sueurs nocturnes causées par la ménopause et comment les soulager

Les redoutables sueurs nocturnes comptent parmi les symptômes les plus courants et les plus dérangeants de la ménopause. Par définition, les sueurs nocturnes sont des sueurs excessives qui se produisent pendant la nuit. Essentiellement, la sueur nocturne est une bouffée de chaleur grave qui se produit pendant que vous dormez. Vos vêtements et votre literie se retrouvent généralement trempés, ce qui vous réveille. Souvent, cela entraîne des troubles du sommeil importants et peut même contribuer à l’insomnie dont tant de femmes souffrent pendant la ménopause.

Environ 70 % des femmes ménopausées signalent avoir des sueurs nocturnes. Tout comme les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes sont une réponse vasomotrice déclenchée par les fluctuations hormonales. Le centre thermorégulateur du cerveau, ou hypothalamus, détecte la réduction d’œstrogène en circulation et réagit en donnant au corps le faux signal qu’il est trop chaud. Le corps essaie ensuite de débarrasser le corps de cet excès de chaleur fictif en dilatant les vaisseaux sanguins superficiels de la peau et en générant beaucoup de sueur.

Les sueurs nocturnes sont plus fréquentes pendant la périménopause, mais elles peuvent avoir de nombreuses autres causes en plus des altérations d’œstrogène. Les autres causes peuvent comprendre :

De nombreuses femmes peuvent être surprises d’apprendre que les hommes peuvent aussi avoir des sueurs nocturnes et des bouffées de chaleur!

Alors, que pouvez-vous faire pour atténuer ce phénomène frustrant?

Les solutions simples peuvent comprendre la réduction de la température dans la chambre à coucher, le port de vêtements plus légers et l’utilisation d’une literie plus légère, en plus de garder un verre d’eau froide près du lit.

Les autres solutions non médicales comprennent l’exercice régulier et la perte de poids, qui ne sont pas nécessairement simples, mais qui sont des stratégies efficaces. Enfin, les symptômes graves entraînant un sommeil inadéquat, de l’irritabilité, une humeur changeante, des difficultés de concentration ou des oublis peuvent justifier une intervention médicale. Dans de tels cas, l’hormonothérapie substitutive ou l’utilisation de certains antidépresseurs ISRS s’avèrent bénéfiques sur le plan clinique.